VARREDDES 1914-1918 (bilan d'une tragédie)

Le 9 août, le régiment se met en route à pied. Pour  des jeunes troupes non entrainées , c'est très pénible car la chaleur est caniculaire. Le régiment se positionnera dans les villes de la Meuse jusqu'au 28 août ou il occupera des lignes de défense sans vrais contacts avec l'ennemi  ( THILLOMBOIS, VARVINAY DOMPIERRE, THILLOT,JONVILLE, HAMONVILLE , LONCHERE, WADONVILLE, SOMMEDIEUE , DUGNY). Dans la nuit du 28 août, c'est l'embarquement en train pour la région d'AMIENS ou le régiment s'installe dans la région de MONTDIDIER puis à MERY, le 30/08 .Le 1/09, il occupe des lignes de défense à CINQUEUX ,VERDERONNE ,MONCEAUX .

Le 2/09, le régiment rejoint la forêt d'Halatte près de SENLIS pour s'opposer à l'avancée allemande vers Paris. Ceux ci sont repérés à  RULLY. Sur la ligne de défense vers l'est , c'est le baptême du feu par une terrible canonade de l'ennemi. Le régiment rejoint LONGPERRIER et participe à la bataille de l'Ourcq sous les ordres de MAUNOURY. Engagé dans la bataille de la ferme de CHAMPFLEURY (PUISIEUX) le  régiment subit de lourdes pertes (19 tués, 165 blessés,53 disparus). Le 294 continue sa marche offensive jusqu'à VILLERS COTTERETS et franchit l'Aisne. Jusqu'au 2 octobre il participe  à des offensives (FONTENOY, CHATILLON, NOUVRON, BERRY, COURTIEUX , COMPIEGNE, MONTDIDIER).Durand cette marche offensive les pertes sont de 130 tués, 330 blessés et 124 disparus. Le 3 , le régiment atteint BEUVRAIGNES ou il  lance  des attaques sous les canonades allemandes meurtrières ( 16 tués, 86 blessés, 19 disparus).  Le 5 octobre, le nord de BEUVRAIGNES est en feu (  6 tués, 18 bléssés,151 disparus) sous l'artillerie allemande.Le 9/10, le régiment s'installe entre LE  CESSIER .et TILLOLOY dans des tranchées et creuse des boyaux de communications. Les tranchées sont sous des tirs d'infanterie allemandes toute  la journée du 12 ( 7 tués, 15 blessés, 5 disparus); Le soldat DENET fait parti des blessés. Evacué sur HENIN, il décèdera le 9 novembre.